L’association Galaxie Enfance a été créée en 2012. Un si beau nom - et tellement adapté qu’on ne pourrait faire mieux - méritait d’être réservé, mais il a fallu presque huit ans de gestation avant qu’elle ne s’affermisse dans ses raisons d’être, voie clair dans ses objectifs et surtout fonctionne véritablement avec des événements et des adhérents. Ce dernier point n’est pas encore effectué, mais nous nous lançons dès aujourd’hui dans cette recherche ! Nous recherchons des personnes désireuses de découvrir des connaissances autour de l'enfance et de l'écologie, de faire des rencontres et de s'engager avec leur enfant dans une activité sociale qui les enrichit, de se mobiliser pour l'action quotidienne en faveur de la planète.
Il y a deux axes à développer, ils se développeront - ou pas - en fonction des besoins des personnes intéressées. Le premier ne nécessite pas de proximité géographique. L'association souhaite faire un travail de veille documentaire autour d'une certaine vision de l'enfance, inséparable de l'idée d'écologie (accouchement physiologique, allaitement, maternage, alimentation majoritairement végétale, soins naturels, couches lavables, portage physiologique, respect du sommeil et des émotions, éducation positive, communication bienveillante, pédagogie active), afin de guider les jeunes parents dans une forêt d'informations toujours plus touffue. Peut-être cela pourrait se traduire par la création d'un petit podcast qui proposerait une sélection d'informations pour les parents qui n'auraient pas le temps de lire. D'autre part, le numérique est aujourd'hui un moyen incontournable pour rompre l'isolement des individus et créer des communautés, les événements actuels ne sauraient mieux le montrer. La communication vidéo se rapproche peut-être suffisamment de la rencontre (même si elle ne la remplace pas) pour rompre le sentiment d'isolement que peut ressentir un parent ou un auxiliaire parental mobilisé autour des thèmes que nous venons d'énumérer ; c'est là une piste à creuser. Recherche documentaire et lien social pour développer la réflexion sur l'éducation et apporter une solidarité morale aux parents et à leurs enfants.
Le deuxième axe s'adresse aux personnes qui vivent près de chez nous, à Plaisir (78) ou aux alentours. L’offre associative dans ce secteur est déjà assez vaste, nous en faisons état sur le site racine de l’association, mais il reste une lacune d’importance : l’offre socio-éducative en journée pour les parents de jeunes enfants et les auxiliaires parentaux (assistantes maternelles et gardes d’enfants à domicile). L’isolement qui résulte de cette lacune est encore amplifié par certaines difficultés, par exemple l’interdiction pour les assistantes maternelles de se réunir entre elles en dehors des activités organisées par la ville - qui par ailleurs ne peuvent être suffisamment fréquentes du fait du nombre important de candidats pour y participer. Nous cherchons donc à rompre cet isolement en alimentant une synergie entre les auxiliaires parentaux, les parents sans activité professionnelle (ceci pour des durées plus ou moins longues) et tout autre personne se sentant isolée et souhaitant prendre part à cette mission hautement importante que représente la formation de l’enfant de demain ! Pour cela, nous souhaitons organiser pour l'instant des micro-ateliers à domicile qui nous permettraient de proposer par la suite des activités mieux construites à des groupes plus larges. Voir le site de l'association pour un descriptif détaillé des idées d'ateliers :
Si vous vous reconnaissez dans les valeurs décrites dans cet article et que le projet vous motive, contactez-nous par mail
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Profitons du ralentissement imposé par le gouvernement pour préparer l'après-confinement, pour une vie plus solidaire et plus proche des enjeux de demain. Nous assistons actuellement à un avant-goût de ce que prédisent les collapsologues : l'effondrement d'une civilisation à bout de souffle qui épuise les ressources de la planète et s'est trop éloignée de la nature. Alors agissons et préparons une civilisation plus respectueuse de l'humain et de la Terre !
En effet, nous revendiquons et assumons une spécificité : la volonté de mettre l’écologie au cœur de nos activités, car nous ne pouvons plus en faire l’économie. C’est maintenant ou jamais que l’avenir de nos enfants se prépare, et ce n’est pas en alimentant un système qui court à sa perte que nous pouvons le faire. Chaque été, nous avons déjà consommé toutes les ressources que la planète est en mesure de nous offrir pour l’année entière ! Pourquoi ? Parce que le capitalisme nous jette dans une course effrénée à la consommation et à la croissance aveugle. Nous pouvons lire par exemple l’œuvre d’Hervé Kempf qui explique cela de manière limpide, ou bien regarder les documentaires qui traitent de ce sujet (Next). La décroissance, la collapsologie décrivent à nos yeux les véritables enjeux du monde que nous allons léguer à nos enfants. C’est pourquoi il est pour nous impensable d’éduquer nos enfants sans « faire notre part » tel que le prône le Mouvement des Colibris initié par Pierre Rabhi. Nous sommes tous pris dans un ensemble d’habitudes et de contraintes qui nous empêchent de faire un sans faute dans le parcours de l’écologie, mais nous faisons notre possible sans perdre de vue les objectifs à atteindre.
Pour l’accueil du jeune enfant, il s’agit de le faire venir dans ce monde en respectant la physiologie de l’accouchement (accouchement naturel, respecté tant que personne n’est en danger) et de lui donner le meilleur aliment possible : le lait maternel, le lait humain auquel aucun lait ne peut se substituer avec autant de bienfaits physiques et affectifs (développement corporel et cérébral). C'est pouvoir s'organiser pour nourrir l'enfant avec une nourriture saine et sans impact sur la planète, le soigner naturellement et le protéger en toutes circonstances. C'est lui permettre de rester libre de ses mouvements sans être entravé par des vêtements trop serrés et lui donner de bonnes conditions pour apprendre la continence de l'urine et des selles, cette fois encore en limitant au maximum l'impact sur la planète (couches lavables, hygiène naturelle). C'est lui donner de bonnes conditions de sommeil (assurer sa sécurité affective au moment du sommeil) et lui apprendre à se détendre quand il en a besoin et à gérer ses émotions quand elles le submergent. C'est lui permettre d'être porté et de se déplacer dans des conditions sécures et agréables pour lui, et réflechir à comment le faire sans porter atteinte à l'environnement qui nous entoure.
D'autre part, il s'agit de lui offrir les meilleures conditions éducatives possibles au sein du monde dans lequel il évolue. Cela demande de connaître les étapes du développement, les besoins correspondant à chaque âge, les techniques pour élever l'enfant sans le vexer ou l'humilier et pour communiquer efficacement avec lui. Se mettre ainsi à l'écoute des pédagogues qui ont ouvert la voie vers un plus grand respect envers l'enfant dans la transmission des savoir-êtres et connaissances, notamment Maria Montessori et Loris Malaguzzi (pédagogie Emilia Reggio). Les différents domaines de transmission des savoir-être et connaissances sont les suivants : être bien dans sa tête et dans son corps (motricité globale et motricité fine), jouer, utiliser ses cinq sens (l'enseignement des sciences doit partir de là), entrer en contact avec la nature, développer le langage (langages oraux et gestuels) / la sensibilité artistique et musicale / la créativité.
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